Un vaste mouvement de protestation a été entamé, lundi matin, à Calais (nord) pour demander le démantèlement rapide d'un camp de migrants, dénommé la "Jungle", situé aux abords de cette ville du littoral atlantique.
Selon les médias locaux, deux convois d'une quarantaine de camions et tracteurs chacun, ont commencé à converger vers Calais pour bloquer l'autoroute A16 dans le cadre de ce mouvement, qui associe également des agriculteurs, des commerçants et des employés du port pour protester contre les désagréments causés par les migrants, aussi bien aux routiers assaillis sur leur chemin vers le port qu'à l'activité économique de la ville.
Lors de sa visite vendredi dans la ville, le ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve avait promis la fermeture définitive du campement le plus rapide possible". "C'est en faisant preuve de persévérance et de méthode que nous dégagerons une solution efficace et pérenne à la crise de Calais", a-t-il affirmé.
Selon des statistiques officielles, la zone nord de la Lande de Calais compte 6.900 migrants, alors que des ONG font état de plus de 9.000 personnes de plusieurs nationalités, notamment des Afghans, des Iraniens, des Pakistanais, des Irakiens, des Egyptiens, des Soudanais et des Ethiopiens qui veulent tous se rendre en Grande Bretagne, où il souhaitent demander l'asile.
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