Le panorama créatif marocain "suscite un grand intérêt, en raison de son indéniable variété culturelle et esthétique", a souligné la commissaire d'expositions italienne, Silvia Cirelli, initiatrice de plusieurs projets artistiques en Afrique et au Moyen-Orient.
"Le bouillonnement artistique marocain me surprend continuellement", a déclaré la commissaire de la première exposition individuelle de l'artiste plasticienne marocaine Khadija Jayi, inaugurée récemment à Rome, évoquant "la diversité des styles, mais aussi des thèmes, ce qui renforce l'imaginaire créatif de ces prouesses, dont la versatilité est unique".
La réalité culturelle italienne a toujours eu des liens avec la réalité marocaine, a-t-elle, par ailleurs, indiqué, relevant que l'art "peut agir comme un ciment fort entre les deux cultures, suscitant un dialogue certainement constructif et enrichissant".
Selon la critique d'art, "les artistes émergents ont certes plus de mal à exposer au niveau international, faute de contacts, d'où le rôle des professions comme la mienne, appelées à combler le vide et à donner une voix internationale à ces talents".
'’Même au niveau institutionnel et muséal, une plus grande attention doit être portée au panorama marocain’’, a-t-elle souligné.
Fruit d’une collaboration entre l'Ambassade du Maroc et la Galerie AnnaMarra, l'exposition de Khadija Jayi, qui se poursuit jusqu'au 21 juillet à Rome, donne à voir des toiles de différents styles et formats, plongeant le public romain dans l’univers de cette jeune artiste, qui puise son inspiration dans des matières singulières.
Lauréate de l’Institut des beaux-arts de Tétouan en 2018, la jeune plasticienne Khadija Jayi a fait sien ‘’le langage du feu, sa lumière, sa chaleur, à travers une approche symbolique des formes brûlées’’.
Le vernissage de cette exposition s’est déroulé en présence de l'ambassadeur du Royaume à Rome, Youssef Balla, et nombre de critiques et de passionnés des arts plastiques italiens et marocains.
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