La puissante centrale syndicale, l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), s'est dite "attachée" à la reprise du dialogue avec le gouvernement autour de la réforme de la fonction publique.
Ces négociations portent essentiellement sur l'application de l'accord du 15 septembre 2022, qui stipule la mise en œuvre de l'accord du 6 février relatif à la révision du statut de base de la fonction publique, a affirmé le secrétaire général adjoint de l'UGTT, Mohamed Chebbi, en marge d’une réunion des cadres syndicaux de la fonction publique organisée jeudi à Sfax (sud-est).
Les questions relatives à la fonction publique et la réforme des établissements publics ne peuvent être résolues qu'à travers le dialogue et les négociations, a fait valoir le responsable syndical.
Chebbi a précisé que le programme d'action au cours de la prochaine période comporte l'organisation d'une conférence constitutionnelle, en vue de débattre du statut de base de la fonction publique et d'autres conférences similaires dans les établissements et entreprises publiques et le secteur privé, appelant à l'intensification des réunions pour permettre aux adhérents de l'UGTT de s'informer de l'évolution de la situation.
A l’issue de plusieurs semaines de négociations laborieuses, le gouvernement tunisien et l’UGTT ont signé, le 15 septembre 2022, un accord portant sur des augmentations salariales au prof les agents du secteur public durant les trois prochaines années.
Cet accord prévoit notamment le versement de majorations salariales dont les montants varient selon les catégories au titre des années 2023, 2024 et 2025.
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