Le géant britannique de la téléphonie mobile, Vodafone, a annoncé, mardi, son intention de supprimer 11.000 emplois à travers le monde au cours des trois prochaines années.
L'entreprise, dont le cours de l'action est tombé à son plus bas niveau depuis deux décennies, a indiqué dans un communiqué qu'elle devait restructurer ses activités pour faire face à la concurrence et améliorer l'expérience de ses dizaines de millions de clients.
Les suppressions d'emplois, qui font suite à l'annonce en novembre d'un plan d'économie d'un milliard d'euros, constituent la première mesure importante prise par la nouvelle directrice générale du groupe, Margherita Della Valle, nommée le mois dernier.
"Nos performances n'ont pas été suffisantes. Pour être toujours à la hauteur, Vodafone doit changer", a relevé Mme Della Valle, citée dans le communiqué, soulignant que ses priorités sont "les clients, la simplicité et la croissance".
"Nous allons simplifier notre organisation, en éliminant la complexité pour retrouver notre compétitivité. Nous allons réaffecter les ressources pour offrir à nos clients le service de qualité qu'ils attendent", a-t-elle ajouté.
Selon la presse britannique, Vodafone, qui compte environ 18 millions de clients mobiles et plus d'un million de clients haut débit au Royaume-Uni, est sur le point de fusionner avec Three afin de créer la plus grande entreprise de téléphonie mobile du Royaume-Uni et de concurrencer ses rivaux.
En novembre, l'entreprise a revu à la baisse ses prévisions de bénéfices annuels et a annoncé un plan de réduction des coûts de plus d'un milliard d'euros, comprenant des suppressions d'emplois, afin de faire face à la flambée des factures d'énergie et de l'inflation.
Un mois plus tard, Vodafone a évincé Nick Read après une chute de 40% de la valeur boursière au cours des quatre années où il a occupé le poste de directeur général.
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