Les bureaux de vote ont fermé à 17H00 locales (heure de Brasilia) après les élections générales de ce dimanche auxquelles étaient invités près de 157 millions de brésiliens.
Les Brésiliens élisent un président, des gouverneurs, des députés, un tiers du Sénat et les assemblées législatives régionales.
Le vote peut se poursuivre au-delà de l'heure de fermeture dans les bureaux de vote où il y avait des files d'attente en fin de journée, ainsi que dans les régions avec un fuseau horaire d’une heure de plus que la capitale.
La présidence est disputée notamment par l'ancien président Luiz Inácio Lula da Silva, favori dans tous les sondages des intentions de vote, et l'actuel président, Jair Bolsonaro.
Dans le cas où aucun des candidats n'atteindrait plus de la moitié des suffrages valables, les deux rivaux devront disputer un second tour, prévu le 30 octobre.
Selon le ministère de la Justice et de la Sécurité publique, jusqu'à deux heures avant l'heure de fermeture, 663 incidents électoraux avaient été enregistrés dans le pays, pour lesquels 250 personnes ont été arrêtées, dont certains candidats régionaux.
Les élections se sont déroulées avec une sécurité renforcée par l'armée dans 568 des 5.570 municipalités du pays, principalement dans la région amazonienne et dans des villes à haut niveau de violence, comme Rio de Janeiro.
Malgré la tension qui accompagne les élections les plus polarisées de l’histoire de la première puissance latino-américaine, le président du Tribunal électoral suprême (TES), Alexandre de Moraes a rassuré que les élections générales de ce dimanche se déroulaient dans la "normalité" même si des incidents isolés ont été enregistrés.
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