Près de 40.000 cheminots britanniques sont en grève mercredi pour des questions de salaires, d'emplois et de conditions de travail, un mois seulement après leur plus grosse grève en 30 ans.
Face à l'échec des négociations après une grève de trois jours fin juin, le syndicat RMT a appelé à un débrayage de 24 heures, dans le dessein d'obtenir de meilleurs salaires face à une inflation galopante qui pourrait dépasser 11% d'ici à la fin de l'année.
En raison de la grève, seul un train sur cinq circulera mercredi, sur environ la moitié du réseau, et certaines zones ne verront circuler aucun train toute la journée.
Le ministère des transports a indiqué dans un communiqué que le RMT était "déterminé à créer davantage de souffrance pour les passagers à travers le Royaume-Uni", alors que le syndicat a accusé le ministre des transports, Grant Shapps, de ne pas permettre à l'industrie ferroviaire de conclure un accord avec le syndicat.
De plus, les syndicats RMT et TSA semblent déterminés à poursuivre sur cette voie puis qu'en plus de cette action, des grèves coordonnées ont été annoncées pour les 18 et 20 août, en plus d'une grève dans le métro londonien le 19 août.
Le secrétaire général du RMT, Mick Lynch, a assuré que les membres de son syndicat étaient plus déterminés que jamais à obtenir une augmentation des salaires, la sécurité de l'emploi et de bonnes conditions de travail.
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