Le 26 mai, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue italien, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a prononcé une petite phrase qui n’est pas passée inaperçue du côté tunisien.
“Nous sommes prêts à aider la Tunisie à sortir de la situation difficile dans laquelle elle a sombré et à retourner sur la voie démocratique, tout autant que la Libye voisine”, a affirmé Abdelmajid Tebboune. Une allusion au durcissement politique opéré par le président tunisien, Kaïs Saïed, depuis le 25 juillet 2021, qui a dissous le Parlement et élaboré en catimini une nouvelle Constitution.
La déclaration du président algérien a suscité la colère de certains milieux politiques tunisiens, qui y voient une tentative d’ingérence dans les affaires internes du pays.
Retour sur ce coup de froid dans les relations entre l'Algérie et la Tunisie, avec Jean-Claude Félix-Tchicaya, chercheur pour l' Institut de Prospective et Sécurité en Europe
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