La direction de la prison locale Tiflet 2 a affirmé n'avoir jamais été notifiée d'une quelconque grève de la faim observée par le détenu (M.L.H), incarcéré dans le cadre des événements de Gdim Izik.
Dans une mise au point, la direction de cet établissement pénitentiaire a démenti les allégations tenues par la mère et la sœur du détenu (M.L.H), prétendant que ce dernier "a entamé une grève de la faim de 48 heures" et que "les fonctionnaires de l'établissement auraient "aspergé sa cellule de substances toxiques".
"Le mis en cause qui n'a fait part d'aucune grève de la faim continuait de prendre ses repas normalement", a indiqué la même source.
En ce qui concerne "la pulvérisation de substances toxiques dans la cellule du mis en cause", il s'agit, affirme la direction de la prison, "d'une allégation sans fondement, étant donné que des opérations de désinfection par des insecticides sont régulièrement menées par la société délégataire dans l'ensemble des installations, après l'évacuation des pensionnaires de leurs cellules sous la supervision des fonctionnaires".
"Aucun cas d'évanouissement n'a été enregistré parmi les pensionnaires au terme de cette opération, contrairement aux allégations de la famille dudit détenu", indique-t-on.
Medi1News + MAP