Bonne nouvelle pour les amateurs de musique ! Le festival d'Essaouira fait son grand retour après deux ans d'arrêt en raison des
restrictions sanitaires dues à la pandémie du nouveau coronavirus. Les festivaliers pourront à nouveau vibrer sur les notes envoûtantes
de la musique Gnaouie.
Cette nouvelle édition du festival fait peau neuve. Les artistes iront à la rencontre du public d'Essaouira, de Marrakech, de Casablanca et
de Rabat du 3 au 24 juin. La tournée de la caravane musicale débutera à Essaouira, le 3 et le 4 juin et prendra fin le 24 juin à Rabat.
Quant à Casablanca, les troupes du festival d'Essaouira y déposeront leurs valises les 16,17 et 18 juin. Cinq concerts sont prévus dans la
ville ocre.
Le festival Gnaoua, une aubaine pour les hôteliers
Après le marasme économique qu'a provoqué la crise du coronavirus, les hôteliers et les acteurs du secteur touristique pourront enfin
pousser un ouf de soulagement. Mondialement connu, le festival d'Essaouira attire les amateurs de musique de tout bord.
Pré-coronavirus, les hôtels de la région d'Essaouira affichaient complets. Le confinement et la fermeture des frontières ont eu raison
de nombreux établissements hôteliers de la région poussant les structures de petite taille à mettre,de façon définitive, la clé sous
la porte.
Cette nouvelle version du festival souiri apportera un vent de fraîcheur à la ville des Alizées. La reprise des activités
culturelles, l'été qui approche à grand pas, la réouverture des frontières maritimes et la reprise du trafic aérien risquent de faire
bondir les réservations d'hôtels.
Les villes de Rabat, Casablanca et Marrakech connaîtront à leur tour, un regain touristique important vu que les musiciens ne se
contenteront pas de se produire uniquement sur les scènes et les places habituelles de la ville d'Essaouira.
Les festivals de l'ampleur de celui d'Essaouira contribuent largement à la bonne marche du secteur touristique. D'autres secteurs
bénéficient aussi du retour de ces grands événements à l'instar des secteurs de la restauration et celui du transport touristique. Le
retour à une vie artistique plus ou moins normale signera-t-il la fin de la morosité du secteur touristique?
Yousra El Aouiri