Un programme d'appui à la croissance inclusive en Mauritanie, financé par le programme des Nations unies pour le développement (PNUD) à hauteur de 608 millions d'ouguiya MRU (17,37 millions de dollars), a été signé, jeudi à Nouakchott.
Signé par le ministre mauritanien des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs, Ousmane Mamoudou Kane et le représentant du PNUD, Anthony Ngororano, le programme vise la promotion d'un partage équitable des fruits de la croissance afin d'accélérer l'atteinte des objectifs de développement durable (ODD).
S'étalant sur deux ans, le programme devra permettre de renforcer les capacités de formulation, de mise en œuvre et l'évaluation de politiques publiques plus inclusives.
Il tend à soutenir la Mauritanie dans la mise en œuvre du levier 1 de la stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée (SCAPP 2016-2030) relatif à la promotion d'une croissance économique forte, inclusive et durable avec un accent sur la réduction de la pauvreté et des inégalités, la création d'opportunité d'emploi, le renforcement des capacités des institutions de pilotage économique et de développement du secteur privé.
S'exprimant à cette occasion, Ngororano a relevé que ce programme constitue, pour le PNUD et l'ensemble des partenaires de la Mauritanie, un des leviers primordiaux permettant d'assurer l'équité aux fins de ne laisser personnes pour compte et de garantir une inclusion totale et effective dans tous les secteurs de l'économie nationale.
Il a ajouté que la participation de la frange jeune et surtout féminine de la population a fait l'objet d'une attention particulière de la part du PNUD, qui ne ménagera aucun effort pour que cette couche productive soit au-devant de la scène.
Pour sa part, le ministre mauritanien des Affaires économiques et de la Promotion des Secteurs productifs a rappelé que son pays figure dans la frange des pays à indice de développement durable (IDH) faible, aussi l'incidence de la pauvreté y est encore relativement important, malgré les grands efforts consentis par les pouvoirs publics.
Il a précisé que cette situation pourrait s'expliquer notamment par la faible intégration des jeunes et des femmes dans les circuits économiques, le manque de sa diversification en plus des défis liés à la qualification, soulignant que la pandémie de Covid-19 a rendu la situation plus vulnérable.
"Le caractère largement participatif du programme et l'engagement des acteurs impliqués constituent un gage pour sa réussite" , a-t-il dit.
It’s a wrap 👏
— ONU Mauritanie 🇺🇳 🇲🇷 (@OnuMauritanie) November 18, 2021
Les agences UN 🇺🇳 en #Mauritanie ont profité de 4️⃣ jours de retraite pour réfléchir et travailler ensemble pour accompagner au mieux le gouvernement dans la réalisation des #ODD et des priorités nationales 🇲🇷#LNOB 💪@unis_sahel @unowas @ILOAfrica @FMIactualites pic.twitter.com/l4v3KgZPf2
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