La récolte de l'huile d'olive durant la saison 2021/2022 en Tunisie devrait s'élever à près de 240.000 tonnes, soit une hausse de 100.000 tonnes par rapport à la saison dernière, avec une production de 1,2 million de tonnes d'olives.
D'après le ministère tunisien de l'Agriculture, ces chiffres restent estimatifs et peuvent varier en fonction des conditions climatiques durant le mois d'octobre.
Selon les mêmes sources, le rythme des achats des oliveraies a démarré dans la lenteur faute de conditions climatiques et météorologiques favorables.
Cependant, le prix unitaire actuellement estimé à 1,2 dinar (0,4 dollar) par kilogramme pourrait s'amplifier suite à l'épuisement des stocks ainsi qu'à la forte demande à l'échelle mondiale.
Du côté des exportations, démarrées en novembre 2020, le bilan fait état jusqu'à fin juillet 2021 d'environ 178.000 tonnes pour une enveloppe de 1,45 milliard de dinars (511 millions de dollars), dont 22.000 tonnes d'huile d'olive conditionnée pour 258 millions de dinars (91 millions de dollars).
A la fin octobre, le ministère de l'Agriculture s'attend à 180.000 tonnes d'huile destinées à l'exportation pour 1,5 milliard de dinars (529 millions de dollars).
La production de l'huile d'olive tunisienne a connu une baisse drastique au cours de la saison 2020-2021, atteignant seulement 140.000 tonnes contre une récolte record de 440 mille tonnes réalisée la saison antérieure de 2019-2020.
En Tunisie, les oliveraies accaparent une superficie de 1,9 million d'hectares, ce qui représente plus d'un tiers des terres agricoles. Une quantité de 20% seulement de la production est orientée vers le marché local, alors que le reste est destiné à l'exportation, vers 50 destinations internationales, dont le plus grand marché est celui de l’Union Européenne, qui accapare, à lui seul, 70% des exportations tunisiennes.
Les cultures irriguées d'olives sur tout le territoire tunisien ont progressé en une décennie de 40.000 à 100.000 hectares, avec une production annuelle de 80.000 à 100.000 tonnes d'huile d'olive.
Les prévisions officielles tablent sur des plantations irriguées qui pourraient fournir pas moins de 80% de la récolte oléicole du pays.
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