Les préfectures d'Hokkaido et de Fukushima, dans le nord du Japon, ont décidé d'interdire la présence de spectateurs dans les gradins pendant les Jeux olympiques, prévus du 23 juillet au 8 août.
Le gouverneur de la région d'Hokkaido, Naomichi Suzuki, a annoncé, vendredi soir, l'interdiction des spectateurs dans la capitale de sa région, Sapporo, une décision intervenue alors que les autorités japonaises viennent d'annoncer que les épreuves se dérouleraient à huis clos dans la capitale et dans des départements voisins mais que des spectateurs pourraient être présents sur d'autres sites de compétition.
"Tous les événements prévus à Sapporo se dérouleront sans spectateurs", a précisé M. Suzuki dans un communiqué, faisant référence aux cinq matches de football.
Il a estimé que les restrictions mises en place par les organisateurs étaient insuffisantes et ne permettraient pas de limiter les déplacements de personnes depuis Tokyo, où le nombre de nouveaux cas progresse fortement.
Sapporo doit aussi accueillir le marathon et plusieurs courses. Des responsables olympiques et locaux ont déjà demandé au public de ne pas y assister.
De son côté, le gouverneur de Fukushima, Masao Uchibori, a déclaré lors d'une conférence de presse samedi que l'augmentation des infections à coronavirus et la pression exercée sur les lits d'hôpitaux dans sa région et dans la région du grand Tokyo l'ont poussé à interdire aux supporters d'assister aux matchs de baseball et de softball qui se dérouleront à Fukushima.
"Nous sommes tombés d'accord sur le fait qu'il n'y aura pas de spectateurs dans les sites à Tokyo", a indiqué jeudi la ministre des Jeux olympiques Tamayo Marukawa à l'issue d'une réunion avec toutes les parties prenantes aux JO, dont le Comité international olympique (CIO).
Les compétitions devant se dérouler dans trois départements voisins (Chiba, Saitama et Kanagawa) seront aussi fermées au public, ont précisé les organisateurs.
Pour l'instant, des épreuves prévues dans d'autres départements, dont Miyagi (nord-est) ou Shizuoka (centre) sont encore susceptibles d'accepter des spectateurs, mais de façon limitée.
Ces annonces sont intervenues quelques heures après la décision du gouvernement nippon de remettre en place un état d'urgence sanitaire à Tokyo à compter de lundi jusqu'au 22 août, un dispositif qui englobera ainsi toute la période des JO, alors que la ville recense actuellement près d'un millier de cas de Covid-19 par jour.
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