La commission du développement régional au Parlement européen a donné son feu vert à la réserve d’ajustement au Brexit, qui devrait principalement soutenir les pays et les secteurs les plus touchés par le retrait du Royaume-Uni de l’UE à hauteur de cinq milliards d'euros.
Selon les eurodéputés, trois facteurs seront pris en compte pour calculer le montant que chaque pays recevra: le volume des échanges commerciaux avec le Royaume-Uni, l’importance des pêcheries dans la zone économique exclusive du Royaume-Uni et la population vivant dans les régions maritimes frontalières avec le Royaume-Uni.
Selon ces critères, l'Irlande sera de loin le premier pays bénéficiaire en termes absolus, suivie des Pays-Bas, de l'Allemagne, de la France et de la Belgique, précise-t-on.
"Nous devons veiller à ce que l'aide de l'UE atteigne les pays, régions, entreprises et personnes les plus touchés par le Brexit. Les entreprises européennes qui souffrent déjà de la crise du Covid-19 ne devraient pas payer deux fois pour la débâcle du Brexit. C'est pourquoi cette réserve est si importante et doit être versée dès que possible, sur la base de données statistiques et mesurables", a déclaré l'eurodéputé Pascal Arimont.
La réserve soutiendra les dépenses publiques engagées du 1er juillet 2019 au 31 décembre 2023 et permettrait aux États membres de couvrir les investissements réalisés avant la fin de la période de transition, le 1er janvier 2021, pour se préparer aux conséquences négatives attendues du Brexit.
Les députés européens ont demandé que les entités financières et bancaires ayant bénéficié du retrait du Royaume-Uni de l’UE soient exclues du soutien de la réserve d’ajustement au Brexit.
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