L'Argentine a dissipé les doutes sur sa capacité à accueillir Copa America, le rendez-vous incontournable des équipes nationales du continent sud-américain, à partir du 10 juin prochain, en dépit de la deuxième vague de la pandémie du coronavirus qui continue à frapper ce pays.
Le président argentin, Alberto Fernández, a affirmé qu’en dépit de la situation difficile générée par la crise sanitaire, son pays était prêt à abriter, avec la Colombie, la Copa América, la plus importante compétition du football latino-américain.
L’Argentine est devenue dimanche le quatrième pays qui enregistre le plus grand nombre de contaminations au coronavirus dans le monde, après l’Inde, le Brésil et les Etats-Unis.
Ce pays a cumulé 3,3 millions d’infections et plus de 70 mille décès dus au covid19.
«Nous avons été consultés et nous avons confirmé notre engagement. Il faut dire que ce serait une Copa America via la télévision», a déclaré Fernández dans une interview accordée à une télévision locale.
Des doutes ont également été suscités sur la capacité de la Colombie a accueillir une partie des phases finales de Copa America à cause de la crise politique et sociale que vit ce pays.
Mais, le gouvernement colombien a lui aussi confirmé sa disposition d’abriter la compétition, qui devra commencer le 13 juin avec le match Argentine-Chili à Buenos Aires.
La finale de Copa America se jouera le 10 juillet à Barranquilla, en Colombie
De son côté, la Confédération sud-américaine de football (CONMEBOL), organisatrice de la compétition, a entamé la semaine dernière la vaccination "massive" des footballeurs sud-américains.
À l'heure actuelle, les villes argentines choisies pour accueillir les matches de Copa America sont Córdoba, Santiago del Estero, Mendoza et Buenos Aires. En Colombie, ce sont les villes de Barranquilla, Medellín, Cali et Bogotá qui abriteront les rencontres de Copa America.
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