Le Quai d'Orsay a confirmé, mercredi, l'enlèvement d'un journaliste français au Mali. "Nous confirmons la disparition au Mali de Olivier Dubois. Nous sommes en contact avec sa famille ainsi qu'avec les autorités maliennes. Nous procédons aux vérifications techniques d'usage", a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Dans une vidéo d'une vingtaine de secondes postée mercredi sur Twitter, Olivier Dubois, correspondant de l'hebdomadaire Le Point et du quotidien Libération, affirme avoir été kidnappé le 8 avril dernier à Gao, dans l’Est du Mali, par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), affilié à al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
"Je m'adresse à ma famille, à mes amis, et aux autorités françaises pour qu'ils fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour me libérer", déclare le journaliste dans cette vidéo relayée par les médias français. Son enlèvement a été confirmé par le secrétaire général de Reporters Sans Frontières, Christophe Deloire, qui a appelé à sa libération.
"RSF appelle à la libération d'Olivier Dubois. Nous demandons aux autorités maliennes et françaises de tout mettre en oeuvre pour obtenir sa libération et adressons tout notre soutien à sa famille et à ses proches", a-t-il twitté.
"Nous avons été informés deux jours après sa disparition. En concertation avec les rédactions qui l’emploient habituellement, nous avons pris la décision de ne pas rendre publique cette prise d’otage, afin de ne pas entraver une éventuelle issue positive rapide", relève le secrétaire général de RSF.
Olivier Dubois est à ce jour le seul otage français connu, depuis la libération en septembre 2020 de Sophie Pétronin, enlevée par un groupe affilié à AQMI en 2016, selon les médias de l’hexagone.
Medi1News + MAP