Le défunt premier ministre et chef du gouvernement ivoirien Hamed Bakayoko, décédé le 10 mars en Allemagne où il recevait des soins, a été inhumé vendredi dans sa ville de Séguéla au nord du pays, après une semaine de deuil national.
Avant la cérémonie d'inhumation, tenue dans l'intimité familiale, une prière mortuaire a eu lieu dans la mosquée de la ville, en présence du président Alassane Ouattara.
Mercredi à Abidjan, un hommage national a été rendu à feu Bakayoko en présence du président Ouattara et de plusieurs chefs d'Etats africains, dont le Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, le Ghanéen Nana Akufo-Addo et le Guinéen Alpha Condé.
A cette occasion, le président Ouattara a élevé à titre posthume, feu Hamed Bakayoko, au rang de Grand Croix de l'Ordre national, la plus haute distinction en Côte d'Ivoire. Un défilé militaire a également ponctué la cérémonie.
Hamed Bakayoko, 56 ans, cumulait les fonctions de Premier ministre, chef du gouvernement et ministre de la Défense.
"Hambak" comme familièrement appelé en Côte d'Ivoire, feu Bakayoko était apprécié notamment dans les milieux politique et artistique pour son esprit d'ouverture et sa capacité d'écoute.
Avant sa mort, il avait amplement contribué au déroulé paisible, le 6 mars, des élections législatives auxquelles tous les grands partis d'opposition ont pris part. Malgré son absence, il a été très largement réélu député dans son fief de Séguéla.
Le défunt premier ministre avait été évacué en France le 18 février pour "raisons de santé", avant d'être transféré dans un hôpital en Allemagne où il a rendu l'âme.
Il avait succédé en juillet 2020 à Amadou Gon Coulibaly, décédé quelques jours après son retour d'une hospitalisation et d'une convalescence de deux mois en France pour des problèmes cardiaques.
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