Le président somalien Mohamed Abdullahi Mohamed Farmajo a plaidé, mardi soir, pour un nouveau cycle des négociations entre le gouvernement central et les dirigeants des États fédérés du pays, pour sortir le processus électoral de l'impasse.
Cité par un communiqué de la présidence, Farmajo a expliqué que ce nouveau cycle des consultations sera consacré à la mise en œuvre de "l'accord électoral" du 17 septembre dernier, qui prévoyait notamment la tenue d'élections présidentielle et législatives avant la fin de son mandat.
Le nouveau round des pourparlers devra avoir lieu le 15 février à Garowe, capitale de la région semi-autonome du Puntland.
Farmajo, dont le mandat de quatre ans a pris fin le 8 février, a accusé des forces étrangères, sans les citer, d'être responsables de l'échec des pourparlers, malgré les compromis faits par son camp.
Mardi, le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé les dirigeants somaliens à reprendre "d'urgence le dialogue" pour résoudre la crise politique en Somalie.
Dans une déclaration approuvée à l'unanimité lors d'une réunion à huis clos, le Conseil de Sécurité a appelé les dirigeants somaliens "à travailler ensemble, dans l'intérêt du peuple du pays, pour parvenir à un consensus sur les modalités de la tenue d'élections inclusives en vue de les tenir le plus tôt possible".
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