Le groupe hôtelier français Accor a annoncé un plan d’économies prévoyant notamment la suppression d'un millier d'emplois à travers le monde, suite à une importante perte au premier semestre 2020 en raison de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus, rapportent mercredi les médias de l'hexagone.
Accor, sixième groupe hôtelier mondial, avait été contraint de fermer pendant plusieurs mois une grande partie de ses hôtels dans le monde à la suite de la pandémie de Covid-19.
Le géant français de l’hôtellerie, qui possède des enseignes comme Ibis, Sofitel, Novotel et Mercure, envisage dans ce contexte la mise en place d’un plan d’économies en vue de réduire ses coûts récurrents de 200 millions d’euros d’ici à 2022, selon un communiqué rendu public mardi.
Ce plan inclut une simplification et un alignement des structures opérationnelles à travers les différentes régions et une automatisation des tâches basées sur des processus qui peuvent être répétés. En rythme annualisé, il prévoit que les deux tiers des économies seront atteintes à fin 2021 et 100% à fin 2022.
"1.000 personnes vont devoir se repositionner, on va les aider", a déclaré le directeur général adjoint du groupe, Jean-Jacques Morin, cité par les médias, ajoutant que ces suppressions d’emplois vont "toucher l’ensemble des entités du groupe".
Accor a accusé une perte nette de 1,5 milliard d’euros au premier semestre, principalement à cause à des dépréciations de la valeur de certains de ses actifs en raison de la pandémie, selon ses résultats semestriels.
Le groupe avait dégagé un bénéfice de 141 millions d’euros sur la même période en 2019.
Son chiffre d’affaires a accusé une baisse de 52,4%, à 917 millions d’euros.
Malgré ce contexte de crise, le groupe a ouvert 86 hôtels, représentant 12.000 chambres, sur le même semestre, portant son parc hôtelier mondial à 747.805 chambres dans 5.099 hôtels.
MAP